MISES À JOUR RÉGIONALES
FEB Central
Le passage vers une culture d’interdépendance
La mise au point du nouveau paradigme d’un nouveau modèle de partenariat parmi nos Églises a suscité beaucoup de travail, mais en a valu la peine. Kevin Presseault, pasteur principal de la Greenbelt Church à Ottawa présente ainsi cette démarche : passage du détachement vers l’engagement :
« Il y a presque six ans, lorsque j’ai commencé mon ministère à la Greenbelt, notre participation au Fellowship se limitait au soutien de quelques missionnaires. Nous avons amorcé notre travail avec la FEB Central dans les domaines de la croissance et l’implantation d’Églises et avons adopté l’initiative intitulée Stronger Together, non pour ce que nous allions recevoir, mais pour la manière dont nous bénirions d’autres Églises. Notre amour et notre bienveillance se sont grandement accrus envers les autres Églises et leurs pasteurs. Cela m’a également conduit à servir en tant que modérateur dans notre association locale. »
La vision de Stronger Together constitue l’un des éléments essentiels de la culture collaborative. Elle consiste à nous rassembler en tant qu’Églises pour atteindre efficacement pour Christ les 15 millions de personnes de notre région. Ainsi nous avons prié, facilité le réseautage et partagé les ressources dans l’implantation et la santé des Églises et le rayonnement de la direction pastorale. C’est une augmentation des retombées du royaume dans notre mouvement que nous expérimentons.
Ainsi, nous louons Dieu, car au cours des cinq dernières années, nous avons démarré trente-cinq implantations d’Églises, offert cinquante internats dirigés du ministère à des étudiants, donné une formation approfondie de discipulat à soixante-deux femmes, organisé de nombreuses consultations et de nombreux événements conçus pour outiller les participants, et avons contribué à organiser de nombreux événements, entre autres pour la jeunesse, qui ont connu une assistance de 2 500 adolescents dont beaucoup ont fait profession de foi.
Nous louons Dieu également puisque les dons reçus de la part de nos Églises ont considérablement augmenté, passant de 170 900 $ avec 112 Églises il y a cinq ans, pour atteindre 512 000 $ avec 161 Églises à la fin de 2015.
Nous n’aurions pu accomplir tout ceci sans le Seigneur et nous n’aurions pas pu accomplir ceci seuls. Ensemble, nous sommes plus forts... lorsque nous travaillons ensemble.
— Bob Flemming est directeur régional de FEB Central.
AÉBÉQ
Le Congrès régional de l’AÉBÉQ
Le thème de l’édition 2016 de notre congrès s’intitulait « Du rêve à l’action ». Il s’agissait de mon premier congrès en tant que directeur régional de l’AÉBÉQ. Ce congrès a été soigneusement préparé par une merveilleuse équipe de soutien. Il y a deux ans, nous avions adopté un nouveau plan d’orientation stratégique intitulé Vision 2020. Nous avons utilisé toutes les occasions pour communiquer cette vision et encourager nos Églises à y prendre part. Au fur et à mesure que nous continuons à insérer cette vision à tout ce que nous accomplissons en tant que région du Fellowship, un sentiment unanime d’une synchronisation des actions et de la direction.
Le Québec est le plus grand champ missionnaire dans l’hémisphère nord et connaît un besoin grandissant et immense de la Parole de Dieu. Bien que nous aimerions être capables de rapporter que nous gagnons ce territoire pour Christ, nous rencontrons des cœurs endurcis et il y a une importante lutte pour les âmes perdues. Malgré cette réalité, notre foi croît et nous mettons de plus en plus notre confiance en Dieu pour changer les cœurs et produire un changement. Voilà pourquoi nous rêvons : nous croyons que Dieu est beaucoup plus fort que l’ennemi. C’est pourquoi nous avons intégré dans notre vision la prière hardie de ceux qui nous ont précédés il y a soixante ans : « Que Dieu envoie sa pluie divine sur la région du Québec. » Merci de nous garder dans vos prières devant le trône de Grâce.
— Louis Bourque est le nouveau directeur régional de l’AÉBÉQ.
Le Fellowship des Prairies
Le passage de l’indépendance vers l’interdépendance est comparable à une secousse sismique : la terre tremble dans notre région.
Ce revirement spirituel exige un esprit de serviteur. Le fait de demander « quels avantages puis-je apporter à la région, c’est-à-dire aux Églises qui m’entourent ? » plutôt que « Quel avantage peut m’apporter la région (les autres Églises) ? »
« Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis. Car ils veillent au bien de vos âmes, dont ils devront rendre compte. Faites en sorte qu’ils puissent le faire avec joie et non en gémissant, ce qui ne serait pas à votre avantage. » Hébreux 13.17
Avec l’indépendance, on peut demander des choses de notre part. Sans un esprit de serviteur, nous disons : « Ils ne peuvent m’obliger… » Animé d’un esprit d’interdépendance, on peut exiger des choses de notre part. Ceci, bien entendu exige un esprit de serviteur. Pour qu’ainsi nous puissions dire : « Je permets que les autres me rendent meilleur. »
Il s’agit pour nous d’une réflexion régionale qui consiste à nous demander en nous-mêmes : de quoi sommes-nous faits ?
Notre document portant sur l’excellence de l’interdépendance nous aide à examiner la condition de notre cœur.
— Mark Breitkreuz, directeur régional du Fellowship des Prairies.
La région du Pacifique
Lors de notre congrès intitulé Impact 2016, la région du Fellowship du Pacifique a voté à l’unanimité une proposition en accord de la poursuite continue de la direction de projet pilote intitulé Partnership 2016. Ce vote constituait le point culminant de cinq années qui visait à chercher la transformation de notre culture caractérisée par une indépendance soutenue vers une interdépendance volontaire et joyeuse. Il nous a fallu beaucoup de travail pour parvenir à la tenue de ce vote historique, cependant, cette décision était franche. Les cinq dernières années nous ont prouvé que le choix de travailler ensemble suscite de grands résultats pour le royaume, y compris la stabilité financière, les implantations d’Églises, la croissance de l’Église, ainsi qu’une joie croissante de servir ensemble. Merci Seigneur pour cette importante décision !
— David Horita est directeur régional du Fellowship du Pacifique.
La région de L’Atlantique
Notre récent congrès annuel régional a été organisé par notre congrégation de Lake Echo. La tribune de nos dirigeants a été encourageante, portait à réflexion surtout lorsque trois de nos dirigeants ont décrit les bénédictions de leur ministère et leurs stratégies missionnaires ayant trait à la formation de disciples, certains défis auxquels ils font face dans leurs communautés particulières.
Notre thème portait sur les dynamiques d’un disciple, avec des prédications liées aux exigences pratiques de la formation des disciples.
Environ 75 % de nos congrégations étaient représentées lors de cet événement, y compris nos trois implantations d’Églises. Les mises à jour de ces implantations sont encourageantes : du fruit croissant et le besoin d’agrandir les lieux de culte. Vingt Églises composent maintenant notre région.
Nous avons voté pour inclure une nouvelle congrégation dans nos rangs : la Parker’s Cove Baptist Church située dans la basse région de Nouvelle-Écosse, qui est à la recherche d’un pasteur principal.
Notre directeur régional qui a deux emplois commence une transition concernant son rôle, occasionné par un changement géographique de son autre emploi. Cette transition se poursuivra jusqu’à ce qu’un nouveau directeur soit nommé.
— Glenn Goode, directeur régional de la région de l’Atlantique.
CONSULTER OU NON, TELLE EST LA QUESTION
La région du Pacifique
Darin Philips, pasteur de l’Oceanview Community Church
à Ladysmith en Colombie-Britannique
À l’automne 2008, une équipe de consultation est venue pour évaluer la Ladysmith Fellowship Baptist Church située à Ladysmith sur l’île de Vancouver. Cette équipe était composée de David Horita, directeur régional, de Doug Fordham, directeur de l’intendance du Fellowship en Colombie-Britannique, de Lorie Wasyliw, présidente du Conseil de la région du Pacifique ainsi que de Gordon Reeve, pasteur du Fellowship depuis longtemps.
Il s’agissait d’une étape fondamentale dans la vie de notre Église. L’Équipe a souligné que cette Église n’avait pas de pertinence au sein de sa communauté et n’atteignait pas les gens pour Christ d’aucune manière significative. Cette équipe a soumis un éventail de recommandations efficaces : des suggestions pratiques pour atteindre les gens, des mises à jour du bâtiment, l’éventualité d’un changement de nom, les points saillants que l’Église devrait considérer dans la recherche de son pasteur principal à venir.
C’est ainsi que j’ai été embauché en tant que pasteur principal de cette congrégation et j’ai commencé mon mandat en 2010. La consultation a été le point de départ de toute une série de changements par lesquels Dieu m’a inspiré pour diriger l’Église. Sans la tenue d’une telle consultation avant mon arrivée, la plupart des gens de cette Église n’auraient pas compris la nécessité de ces changements et n’auraient certainement pas commencé à songer aux étapes favorables qui devaient être franchies pour aller de l’avant.
Lors de la rédaction du présent compte rendu, en septembre 2015, je suis très reconnaissant pour le rôle joué par l’équipe de consultation qui a ouvert la voie à la démarche de revitalisation de cette Église. Aujourd’hui, cette congrégation est désormais reconnue comme étant l’Oceanview Community Church. Nous sommes maintenant reconnus comme étant la force vive qui sert la communauté de la ville de Ladysmith. Nous sommes reconnus pour prêcher constamment l’Évangile, ce qui conduit les gens à proclamer le récit de leur conversion dans les eaux du baptême. Nous sommes reconnus pour être un endroit qui considère les enfants et les adolescents comme des personnes précieuses, bénies et enseignées par nous.
Dave Lee, pasteur de la Sardis Fellowship Baptist Church à Chilliwack en Colombie-Britannique
Le sentiment de bien accomplir une foule de choses et de ne pas obtenir les résultats escomptés constitue l’une des expériences les plus exaspérantes qui soient. C’est ainsi que je me suis senti en 2011. Je me rappelle avoir déclaré à David Horita, notre directeur régional : « Dites-nous tout ce dont nous avons besoin d’entendre. Ne nous épargnez pas : soyez francs. » Non seulement c’est exactement ce qu’ils ont fait, mais ils ont été empreints d’un esprit de gentillesse, de prière et de sagesse.« Vous devez adopter une vision nouvelle et irrésistible pour l’avenir de la Sardis Fellowship », a conclu notre équipe de consultation. Et nous l’avons pris au sérieux. Ainsi, à la suite de notre consultation de mai 2011, pendant plusieurs mois, nous avons prié, nous avons évalué tous les aspects de notre ministère, avons fait du remue-méninges, dirigé plusieurs discussions avec la congrégation et prié encore. Il en a résulté d’une vision à laquelle nous croyons, et par laquelle nous avons établi des objectifs précis et quantifiables. Notre vision se résume en trois phrases essentielles :
-Centrés sur Christ
-Visible dans la communauté
-Qui transforme notre monde
Ces trois déclarations se reflètent dans nos objectifs, notre stratégie de ministère continu, notre documentation, nos pages web, notre graphisme (nous bénéficions des talents d’un stagiaire parmi notre personnel), nos sermons et nos prières. Je tiens à dire que ceci, allié à d’autres recommandations faites par notre équipe de consultation m’a donné un second souffle à notre vie ainsi qu’une passion nouvelle, aux dirigeants et aux gens qui composent la Sardis Fellowship. Bien sûr, une consultation exige de la rigueur, de la détermination, de la persévérance ainsi qu’un esprit d’humilité, puisqu’en effet, il n’est jamais agréable d’être critiqué. Pourtant, le fait de porter du fruit, au fur et à mesure que des gens viennent à la foi et qu’une croissance nouvelle est visible dans l’Église : nous entreprenons un agrandissement nécessaire de nos installations, font que cette démarche vaut vraiment la peine. Nous avons hâte d’expérimenter ce que signifie le fait d’être centré sur Christ, visible dans notre communauté et qui transforme notre monde.
La région de l’Atlantique
Douglas Duncan, pasteur de la Lake Echo Fellowship Baptist Church à Mineville en Nouvelle-Écosse
L’un des plus grands défis pour toute Église est sans doute la manière dont elle doit aborder le changement, et d’éviter ce que j’appelle le syndrome de l’arrivée. Ce syndrome survient lorsque l’Église perd son désir d’atteindre les gens perdus et succombe aux charmes d’être à l’aise en glissant vers le statu quo. Dans 2 Corinthiens 13.5, nous presse de nous examiner. Vivons-nous intentionnellement le message de l’Évangile de Jésus-Christ? Je crois que le processus de l’évaluation nous aide à répondre à cette question fondamentale.
Une consultation effectuée à l’échelle de l’Église tout entière constitue une façon d’aborder cette démarche d’introspection. En janvier 2015, sous la direction de Glenn Goode ainsi qu’une équipe de pasteurs de la région de l’Atlantique, la Lake Echo Fellowship Baptist Church a amorcé une telle démarche. Inutile d’ajouter qu’il y a eu des moments d’appréhension. Qu’allions-nous découvrir? Malgré nos craintes, nous nous sommes engagés dans cette initiative de réflexion. Nous nous sommes joints, priant sans cesse pour obtenir de la sagesse, avec l’équipe de consultation pour étudier tous les aspects de la vie de notre Église. La franchise était essentielle. Cette démarche comprenait un sondage à l’échelle de l’Église entière, des groupes de discussion, des entretiens avec des dirigeants clés et des membres du personnel pastoral, pour n’en nommer que quelques-unes des composantes. Tous les aspects de la démarche de consultation ont été immensément bénéfiques. Elle offrait à chacun une perspective élargie de notre mission en tant qu’Église. Comment nous percevions-nous et comment pouvions-nous changer pour être plus efficaces?
En définitive, nous croyons que cette consultation a permis à notre Église d’obtenir des renseignements importants. Elle a validé et encouragé nos mises en pratique que nous accomplissions bien, mais elle a également souligné les domaines où nous nous étions écartés de la mission de notre Église. Comment pouvons-nous nous assurer de notre santé et de notre dynamisme en tant qu’Église? Toute Église devrait considérer sérieusement les avantages d’une consultation.
FEB Central
John Tedford, pasteur de la Parkdale Baptist Church à Belleville en Ontario
À l’automne 2012, le Conseil d’anciens de notre Église, les diacres et le pasteur se sont posé cette question : « Que pouvons-nous faire pour que l’assistance matinale du dimanche puisse augmenter? » Parkdale en était à sa cinquante-sixième année dans la petite municipalité de Belleville. À bien des égards, elle était une Église saine, son ministère était animé d’un esprit centré vers les missions. Pourtant, en tant que dirigeants, nous avions la conviction profonde que nous avions besoin d’être guidés par Dieu pour franchir les prochaines étapes de notre cheminement. J’ai indiqué aux membres du Conseil que j’avais entendu au Congrès national du Fellowship que FEB Central pouvait venir dans une Église locale et effectuer une consultation dans le cadre de leur démarche qui accorde une priorité à la santé des Églises. Les membres du Conseil m’ont alors demandé de communiquer avec les gens de FEB Central, ce que j’ai fait.
C’est ainsi que nous avons entamé une démarche qui a béni Parkdale de bien des façons et continue de nous bénir, puisque nous mettons en pratique les recommandations écrites destinées à accompagner notre planification annuelle.
Je dois avouer que j’étais un peu timide concernant l’examen de notre Église par FEB Central avec une consultation à l’échelle de notre congrégation tout entière, ainsi que par des entretiens avec des membres importants et les membres du personnel associé, particulièrement lorsque j’ai su que deux hommes figurant parmi l’équipe de consultation n’étaient nul autre que Bob Flemming et « l’évêque » Jack Hannah. Cependant, toute cette démarche a été bénéfique et a constitué une bénédiction pour nous. Les membres du Conseil ainsi que moi-même avons eu l’occasion d’entendre le rapport de consultation et de faire part de nos impressions AVANT qu’il soit présenté à la congrégation en assemblée générale. Des conversations honnêtes avec des hommes qui aiment le Seigneur, son Église, et ses pasteurs et qui ont consacré leur vie à l’Église suscitent un tel bienfait!
Voici les recommandations pour la Parkdale Church :
– créer une vision, une mission ainsi qu’une déclaration de ses valeurs;
– renforcer les postes du personnel;
– mettre au point des systèmes organisationnels qui permettront aux nouveaux arrivants de s’intégrer dans l’Église;
– terminer les améliorations du site Internet pour favoriser la communication et apporter une cohésion au ministère de Parkdale dans son ensemble;
– chercher de nouveaux moyens de communication plus poussés, de la direction pastorale et de la congrégation et inversement;
– recruter et former plus de bénévoles;
– célébrer ce que le Seigneur accomplit, continuer de croire qu’il vous permet d’atteindre de nouveaux sommets en matière d’efficacité;
Ces choses semblent élémentaires à première vue, et pourtant les détails sont les éléments qui permettent de nous aider en tant qu’Église à aller de l’avant de manière structurée. Nous n’avons pas expérimenté une arrivée massive de gens à la suite de cet exercice; Parkdale continue néanmoins de croître et nous sommes à récolter une merveilleuse moisson de jeunes gens dans un voisinage qui ne fréquente pas l’Église.
Les consultations et l’accent mis par FEB Central pour aider les Églises afin qu’elles demeurent centrées sur leur santé ont porté du fruit à Belleville en Ontario.
Des nouvelles de nos régions
Des nouvelles de nos régions
FEB CENTRAL
Bob Flemming, directeur régional
L’Advance Church Planters Institute : la formation d’implanteurs
Toronto est la quatrième ville en importance en Amérique du Nord. Au fur et à mesure que la ville croît, l’influence de l’Évangile diminue. En tant que région, FEB Central a été relativement efficace dans l’implantation d’Églises en banlieue, mais son avancée a été moindre dans les secteurs urbains. Notre rêve, c’est de conforter les forces d’environ cinquante Églises du Fellowship dans la ville de Toronto au moyen d’une nouvelle initiative de formation d’implanteurs d’Église. L’Advance Church Planter Training Institute est conçu pour équiper une cohorte d’implanteurs d’Églises qui aiment que la ville atteigne la ville. Cela demande deux années de résidence au cours desquelles chaque implanteur acquerra des compétences essentielles à l’implantation d’Églises en milieu urbain. Dans ce contexte, la cohorte travaillera au développement d’un plan de ministère, d’un groupe de soutien et d’une équipe de démarrage qui inaugurera une nouvelle Église, une fois que ses membres auront terminé ce programme. Veuillez prier pour Tom Haines et pour Darryl Dash pendant qu’ils seront à l’œuvre pour la mise en chantier de cet Advance Institute.
L’AÉBÉQ
Gilles Lapierre, directeur
La région francophone du Fellowship a établi que pour être en mesure de mettre l’Évangile
à la portée de chacun des francophones de cette province, une approche missionnaire et pionnière stratégique doit être déployée dans deux régions particulières : en Abitibi, là où a commencé l’expression francophone de notre Fellowship au nord du Québec, et ce que nous appelons l’est du Québec, c’est-à-dire le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord et la Gaspésie. Dans cette dernière région, il n’y a que neuf petites congrégations du Fellowship qui luttent dans un contexte de 0,3 % d’évangéliques, semblable à celui de Montréal. Selon notre estimation, nous avons besoin entre quinze et vingt nouveaux ouvriers qui soutiendront non seulement cette région, mais qui participeront à son développement. Nous recherchons des partenaires qui soutiendront cet effort régional.
« Dieu nous a appelés au Québec! »
Nous prions tous les jours que Dieu nous envoie de nouveaux ouvriers et c’est précisément ce qu’il fait. Au cours des derniers mois, Dieu nous a mis en lien avec des missionnaires interculturels du Canada anglophone, des États-Unis, de France et du Brésil qui ressentent tous l’appel de servir au Québec. Ainsi, deux couples brésiliens aident Richard et Janice Houle dans l’arrondissement de LaSalle à Montréal. Un autre couple de Canadiens anglais cherche à réunir son soutien pour s’établir à Rivière-du-Loup et participer à l’initiative dans l’est du Québec. Ils y passeront deux ans pour assimiler la culture et apprendre le français. Ce couple nous a découverts grâce à l’Internet!
Le Fellowship de l’Atlantique
Des Églises qui se reproduisent
Cette année, nous célébrerons le huitième anniversaire de l’implantation de la PAXnorth Church située dans un des quartiers des plus défavorisés du nord d’Halifax. Bien sûr, nous avons commis des erreurs et de bien de manières, nous trébuchons encore dans notre mise en place de l’expression d’une Église fondée sur la Bible. Malgré cela, près de 40 % des membres de notre congrégation sont venus à Christ grâce à des relations centrées sur l’Évangile, d’un à un et nous sommes reconnaissants pour ce que l’Esprit de Dieu accomplit dans la reproduction des disciples parmi nous.
Il est vrai que le modèle de multiplication des disciples d’un à un est très inefficace de bien des manières. Pourtant, le travail et le sacrifice de la vie au grand jour avec d’autres pèlerins dont la vie est brisée, produit des effets concrets dans notre Église.
Forts de ce contexte, au printemps dernier, nous avons annoncé que PAXnorth allait être mère! En 2012, Peter et Alicia Lindeman, originaires de North Bay en Ontario ont déménagé à Canning en Nouvelle-Écosse pour permettre à Peter d’étudier en théologie à l’Acadia University et faire un stage en implantation d’Église. Pendant ce temps, Peter et Alicia ont établi leur tente et ont obtenu des emplois dans la construction et dans une école publique. Devant la détresse de leur communauté d’adoption, tous les deux ont éprouvé un fardeau grandissant envers ces fermiers, ces travailleurs par quarts et ces pêcheurs, et ont mis l’accent sur les relations d’un à un. Cet été, nous avons organisé trois cultes d’adoration préparatoires ainsi qu’un culte de démarrage officiel de la Grace Village Church, en juillet. Cet automne aura lieu notre « grande ouverture. »
PAXnorth n’est pas parfaite, bien sûr. Nous ne sommes pas encore autonomes. Nous devons encore trouver la meilleure manière pour que les disciples passent de l’évangélisation au statut de membres actifs et pour susciter la reproduction des diacres et des anciens. Cependant, nous voyons déjà de nouvelles personnes venir à Christ, qui grandissent dans leur participation active à la mission de l’Église tant à Grace Village qu’à PAXnorth, fruit de notre engagement conséquent d’être une congrégation qui se reproduit.
Nous vous encourageons à prier pour les congrégations de PAXnorth et de Grace Village, pendant que nous servons le Seigneur avec courage et que nous cherchons à faire plus de disciples de Jésus en Nouvelle-Écosse et dans la région de l’Atlantique.
La Conférence MOMENTUM
Du 27 au 29 octobre 2015
Le Fellowship national soutient l’implantation d’Églises et le rayonnement des implanteurs. À cet effet, près de quarante implanteurs d’Églises du Fellowship de partout au Canada participeront à la prochaine conférence qui aura lieu à Montréal.
Cette conférence, intitulée Momentum a pour but de susciter un environnement d’apprentissage en ce qui a trait à tous les volets de l’implantation d’Églises partout au pays.
Tous les deux ans, des implanteurs d’Églises, des dirigeants pastoraux, des professeurs et des chercheurs se réunissent pour entendre, échanger et présenter des rapports sur ce que Dieu accomplit au Canada en matière d’implantation d’Églises.
Cette année, le conférencier de cet événement est Ed Stetzer. Il aura l’occasion de présenter une nouvelle recherche sur la manière de réfléchir sur notre champ missionnaire canadien.
Le Fellowship a implanté quarante Églises au cours des cinq dernières années et il reste encore tant à faire!
Le Fellowship des Prairies a un nouveau directeur
C’est avec plaisir que la direction du Conseil du Fellowship des Prairies vous annonce que Mark Breitkreuz a été nommé directeur régional et est entré en fonction le 1er janvier 2015.
Les dons et la passion qui animent Mark, alliés à vingt années d’expérience pastorale où il a joué différents rôles l’ont bien préparé à son nouveau mandat. Son parcours comprend la responsabilité pastorale de trois Églises; il a de plus consacré les douze dernières années en tant que pasteur associé à la First Baptist Church de Lloydminster en Saskatchewan.
Dans la communauté, depuis 2007, il a été aumônier auprès des Bobcats de Lloydminster, une équipe de hockey de l’AJHL. Sur le plan régional, il a fait partie de plusieurs équipes de consultation d’Églises, en tant que membre et chef d’équipe. Depuis 2004, il a fait partie du ministère consultatif du Fellowship des Prairies où il a été président de 2005 jusqu’à maintenant.
Depuis vingt ans, Mark est marié à Andrea, une enseignante à l’école élémentaire; ils ont deux adolescents, Natalia et Ethan. Nous avons hâte de voir ce que Dieu a en réserve pour la région sous sa direction.
Le président du Conseil de direction
du Fellowship des Prairies,
David Thompson
Des nouvelles régionales
Le privilège d’un héritage spirituel
J’ai passé les dix premières années de ma vie à Montréal au Québec, dans un foyer où je n’avais que ma mère pour parent. En effet, devenue veuve alors qu’elle était jeune, elle devait s’occuper de ses quatre enfants tous âgés de moins de trois ans. Malgré cela, elle a merveilleusement réussi à garder sa famille centrée sur Christ et à assurer un culte familial quotidien, tout en priant. C’est au cours de l’un de ces cultes familiaux et de moments de dévotion que j’ai vraiment compris la réalité du sacrifice de Christ pour moi et qu’ainsi j’ai reçu Christ comme mon sauveur dès cet instant entouré de ma famille.
Peu de temps après, ma mère s’est remariée avec un homme chrétien merveilleux qui est rapidement devenu mon père dans tous les sens du terme. Puis notre famille a déménagé à Victoria en Colombie-Britannique et la grande partie de mon adolescence s’est passée à la Central Baptist Church. Entre mon père et ma mère et les programmes excellents de la Central, j’ai eu le privilège de bénéficier de l’appui, de l’enthousiasme de gens intentionnels qui faisaient des disciples et qui se préoccupaient de ma croissance en Christ. La grande partie de ma scolarité ainsi que d’autres expériences sont tout simplement le fruit des bonnes œuvres accomplies par ceux qui sont allés de l’avant dans mes premières années d’existence.
Le directeur régional du Fellowship du Pacifique,
David Horita
Faire le lien…
Né dans un foyer chrétien, je suis devenu chrétien moi-même lorsque j’ai eu cinq ans. La mort de mon arrière-grand-mère m’a permis de faire le lien. En effet, cette circonstance particulière m’a permis d’actualiser tout ce que l’on m’avait enseigné et de rendre personnelle la décision de suivre Christ.
J’ai donc été baptisé lorsque j’avais douze ans et je savais que le Seigneur me dirigeait pour que je me consacre au ministère à plein temps.
Et malgré le fait que mon parcours n’a pas été parfait (après tout, j’en fais partie moi aussi), il a été sans regret ni revers importants. Par sa grâce, je lui appartiens et il est mien.
Le directeur régional du Fellowship des Prairies,
Mark Breitkreuz
J’ai cherché l’erreur et j’ai trouvé la vérité
En 1972, âgé de 19 ans, au cours de ma deuxième année de cégep, j’ai entendu parler de l’Évangile grâce à une camarade de classe qui avait été invitée à prendre part à une étude biblique. Elle était enthousiaste de ce qu’elle avait entendu et voulait y retourner, mais le temps venu, elle avait décidé de ne pas y aller. Même si je me sentais mal à l’aise, j’ai décidé d’y aller seul.
À cette époque, j’étais sceptique et je me méfiais des sectes religieuses. J’ai écouté attentivement la prédication et les chants dans l’espoir d’y trouver d’éventuelles erreurs doctrinales. Mais les gens étaient avenants et gentils avec moi, si bien que j’y suis retourné. J’ai posé bien des questions, pas toujours animé de bons motifs, j’ai lu le Nouveau Testament et j’ai fréquenté deux Églises évangéliques, l’un des frères et l’autre baptiste. Pendant cette période où j’écoutais ces messages et où j’ai fait des recherches concernant d’éventuelles fausses doctrines, j’ai enfin compris que mes péchés me conduisaient à la perdition éternelle. Alors que je cherchais l’erreur qui endoctrinait ces gens, Dieu m’a fait comprendre que j’étais orgueilleux, aveugle et perdu. Cette quête de l’erreur m’a conduit à comprendre la vérité.
Après avoir passé trois mois à faire des recherches et à lire l’Évangile de Luc, j’ai enfin compris que la foi n’avait pas besoin d’être débattue, mais qu’elle devait être exercée, comme le ferait un petit enfant (Luc 18.17). J’ai compris que le salut s’obtient par la simple foi sans les œuvres. Je n’avais qu’à croire au sacrifice de Jésus sur la croix, comme le ferait un petit enfant, sans douter ni le remettre en question.
C’est ainsi que seul dans ma chambre, j’ai accepté Jésus comme le sauveur et seigneur de ma vie et que je me suis repenti de mes péchés. Puis je me suis joint à l’Église Baptiste Évangélique de Roberval au lac St-Jean, qui venait d’être démarrée par le pasteur Gabriel Cotnoir. Trois mois plus tard, j’ai confessé Jésus en me faisant baptiser par immersion.
Cette jeune fille qui m’avait invité à une étude biblique et qui avait éveillé ma curiosité n’est jamais devenue chrétienne, malgré mon insistance à lui témoigner. Dans sa grâce, sans même aucun croyant dans mon entourage, Dieu l’a utilisée pour éveiller ma curiosité, pour me diriger vers des chrétiens qui m’aimaient et qui m’ont présenté Jésus. Dieu est grand et puissant lorsqu’il veut trouver une brebis égarée.
Le directeur régional de l’AÉBÉQ,
Gilles Lapierre